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Peugeot 1918
Le Peugeot 1918 était un projet concurrent du Renault FT. Un seul prototype de ce char de 8 t, doté d'un équipage de 2 hommes et armé d'un canon de 75mm, fut produit en 1918.
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Delaunay Belleville
Version alourdie et modernisée du Renault FT qui fut réalisée à un seul exemplaire en 1918-20. Ce char était doté d'une transmission hydraulique Williams-Janney pour chaque chenille, interconnectés à l'armement de la tourelle. Le char pouvait donc être dirigé en faisant pivoter ce dernier (constitué de 2 mitrailleuses de 8mm) ! L'équipage était constitué de 3 hommes et le char pouvait atteindre les 20 km/h sur route.
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FCM 1A
Le développement du FCM 1A débute en janvier 1917. Les tests devaient débuter début mai après la construction du premier prototype. Cependant, le programme fut mis en veilleuse (avec tous les autres développements de chars) en raison de l'échec de l'offensive de Nivelle où les chars français furent déployés pour la première fois. Après l'annulation de cette décision, le développement repris lentement, sans cesse retardé par divers problèmes. Les tests débutèrent finalement le 20 novembre 1917 à la Seyne, en présence du général Estienne. Le char franchit, avec la plus grande facilité, les divers obstacles présentés ; Tranchées larges de 2 m, précédées et suivies de talus, dont la distance des crêtes était de 3,5 m, fosse large de 3,5 m, murs verticaux de 0,90 m de haut, passage de trous d’obus jointifs de 4 m et de 6 m de diamètre. À l'origine le char avait un équipage de 7 hommes, mais en décembre il fut réduit à 6 hommes. L'armement principal était une version raccourcie du canon court Schneider de 105mm approvisionné avec 122 obus.
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Le FCM 1A était propulsé par un moteur Renault développant 220 ch, ce qui permettait en théorie une vitesse de 10 km/h maximum sur route et sur terrain ferme, et de 6 km/h en tout-terrain. La suspension comprenait des chariots de 4 galets dotés de ressorts à lames. L'ergonomie intérieur fut jugée ingénieuse, pratique et recueilli l'adhésion unanime. Les tests de mobilité révélèrent des problèmes avec les chenilles et une surchauffe du moteur. Cependant, la mobilité était assez satisfaisante malgré la difficulté des virages (due à sa longueur, le design de ses patins de chenille et son système de direction). De même les essais de tir entre le 5 et le 7 février 1918, avec le 150mm donnent également entière satisfaction, bien qu'il soit déjà décidé de le remplacer par un canon de 75. Le FCM 1A est à tous points de vue, un appareil remarquable, le plus puissant, le mieux armé, le mieux protégé, et le mieux réalisé avant l’Armistice. Le FCM 1A néanmoins ne fut jamais produit en masse, et servit surtout de prototype au FCM 2C.
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Le prototype du FCM 1A, modèle équipé d'un canon de 75mm, 1918.
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