Genèse & Production

Lorsque les Allemands en 1940 lançaient leurs offensives éclairs contre les plats-pays et la France, les États-Unis possédaient au total 18 chars moyens plus ou moins modernes de type M2. Ce char d'infanterie pesait dans les 17 t et possédait un blindage maximum de 32mm. Il était armé de 9 mitrailleuses et d'un canon de 37mm monté dans une tourelle surélevée. Le M2 était propulsé par un moteur essence 9 cylindres R-975 développant 340 ch. La version améliorée, le M2A1 fut dotée d'un moteur plus puissant développant 400 ch et d'une tourelle redessinée ainsi que plusieurs modifications diverses.

En raison des succès des chars moyens allemands en Europe de l'ouest, 1 700 exemplaires de ce genre furent exigés. En raison de l'efficacité du Pz.Kpfw. IV avec son canon de 75mm, un prototype de canon automoteur T5E2, basé sur le M2, armé d'un canon de 75mm fut mis au point en 1939 comme solution provisoire. Ce modèle comportait un obusier de 75mm monté dans un affût à champ de tir limité, placé à l'avant de la caisse. Cette solution provisoire fut le point de départ d'une étude qui donna naissance au M3. Trois firmes, Chrysler, American Locomotive Company et Baldwin Locomotive Works furent contactées en avril 1941, elles présentèrent leur prototype. La production débuta en août de la même année. Le M3 gardait dans l'ensemble le design du M2A1 avec la même suspension et un moteur ramené à 340 ch. La caisse possédait un blindage maximum de 56mm et était assemblée par rivetage. Le char était surmonté par une tourelle pivotante à rotation hydraulique en acier coulé, armée d'un canon de 37mm. Le nouveau canon M2 de 75mm fut monté à l'avant droit de la caisse. Cette arme fut développée à parti de l'obusier de campagne de 75mm américain. Malgré la faiblesse d'une telle disposition (champ de tir horizontal limité), l'augmentation de la puissance de feu était très appréciable. En plus des armes lourdes, une mitrailleuse de 7,62mm était montée de manière coaxiale au canon de 37mm, 1 autre était montée dans une petite coupole sur la tourelle et 2 autres étaient fixées à la base du glacis à l'avant du char.

En fait, le canon de 75mm fut monté de cette façon en raison d’un manque de tourelle adéquate pour accueillir une telle arme. Le M3 était donc un modèle provisoire en attendant qu'une solution soit apportée à ce problème. La solution sera apportée par les modèles de la série M4 plus connus sous le nom de Sherman.

La production de la série M3 fut assurée par les firmes Detroit Tank Arsenal (Chrysler), American Locomotive Co. (Alco), Baldwin Locomotive Works et Rock Island Arsenal, de juin 1941 jusqu'à décembre 1942.

Tous modèles confondus, 6 258 exemplaires de ce char moyen furent produits parallèlement durant cette période. Les chars de la série M3 équipèrent non seulement l'US Army mais également les forces britanniques et du Commonwealth, les Forces Françaises Libres (FFL) et l'URSS. Les Britanniques en produisirent, en outre, 800 modèles équipés d'une tourelle spéciale qu'ils baptisèrent Grant I.

Design

• Compartiment de Combat

  Le poste de combat accueillait un équipage de 4 hommes : le pilote assis à l'avant, au centre, l'opérateur-radio assis derrière lui, le tireur du canon de 75mm assis dans le coin avant droit et le chargeur du canon assis derrière lui. Le pilote avait son tableau de bord placé devant lui et l'équipement radio était situé à sa gauche au-dessus de la chenille gauche. Le pilote et l'opérateur-radio disposaient pour leur vision d'une fenêtre blindée sur le haut du glacis et d'un sabord blindé de vision sur le coin avant-gauche biseauté de la caisse. Un autre sabord blindé de vision se trouvait à l'arrière du château centrale. Sur les derniers modèles l'opérateur-radio fut supprimé. Le système de commande finale était monté transversalement à l'avant du char et la transmission perpendiculairement à celui-ci. La transmission Synchromesh disposait de 5 vitesses en marche avant et 1 marche arrière.

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• Pour accéder ou sortir du char, l'équipage possédait 2 trappes montées sur charnières situées de chaque côté de la caisse. Sur les derniers exemplaires produits, ces trappes qui possédaient à l'origine un sabord blindé de vision, furent soudées et les sabords supprimés. Pour les remplacer, une trappe de secours fut installée sur le plancher dans le coin arrière-droit de la caisse devant la cloison pare-feu du moteur. Une autre trappe d'accès montée sur charnière était située sur le toit de la superstructure à la droite de la tourelle.

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• Le canon de 75mm était monté dans une casemate située dans le coin avant droit de la caisse. Cette arme montée sur l'affût M1 avait une longueur de 28,5 calibres (L/28,5) (disposait ou non d’un contrepoids à l'avant du tube pour compenser le poids de la culasse) et une vitesse initiale de 567 m/s et était très supérieure au canon court (KwK L/24) de 75mm qui équipait à cette époque les Pz.Kpfw IV et au nouveau canon de 50mm (KwK L/60) des Pz.Kpfw. III. Le M2 pouvait transpercer 60mm de blindage sous 30° à 450 m et son pouvoir explosif était également très satisfaisant. Le canon était pointable jusqu'à 15° de chaque côté et possédait une élévation de +20° et une dépression de -9°. Le canon de 75mm possédait un système de stabilisation gyroscopique de pointage en élévation, ce qui permettait d'augmenter la précision du tir en évolution et surtout dès l'immobilisation du char. Le bloc de la culasse de M2 était vertical. Le périscope du tireur sur le toit circulaire de la casemate fut remplacé par la suite par un périscope télescopique.

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• Plus tard, le M2 fut remplacé par un canon M3 de 75mm disposant d’un tube plus long (L/37,5) possédant une vitesse initiale de 617 m/s, dont le pouvoir perforant à 450 m sous 30° était supérieur de 10mm au M2. Le bloc de la culasse du M3 était horizontal. L'armement de la caisse était complété par 2 mitrailleuses Browning de 7,62mm jumelles dont on voit les orifices à la base du glacis. Le canon de 75mm possédait un stock de 50 obus rangés dans des armoires.

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• Le nez du bas de caisse était composé de 3 pièces boulonnées entre elles. Ce nez protégeait le système de transmission finale qui procurait la puissance nécessaire aux barbotins avant. Ce système était relié au moteur par un arbre de transmission parcourant le compartiment dans sa longueur. La boîte de vitesse comportait 5 rapports en marche avant et 1 marche arrière. La direction se faisait à l'aide de leviers (en inversant la marche d'une chenille ou en variant sa vitesse) ou via les freins (en freinant sur une chenille).

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• Tourelle

  La tourelle du M3 (identique sur tous les modèles américains) était en acier coulé. Elle accueillait un équipage de 3 hommes : le commandant assis dans la partie arrière-gauche, le tireur assis dans la partie avant-gauche et le chargeur dans la partie droite, au centre. La tourelle était actionnée hydrauliquement ou manuellement via un volant sur le pourtour d'une circulaire de 1,38 m de diamètre. Elle possédait un véritable puits de tourelle qui accueillait les sièges et un nombre important d’obus de 37mm. La tourelle était surmontée par une coupole de commandant munie d'une trappe et armée d'une mitrailleuse Browning de 7,62mm.

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• Le canon M5 ou M6 de 37mm était monté sur l'affût M24 avait une longueur de 50 calibres (L/50) pour le M5 et 56 calibres pour le M6 et une vitesse initiale variant entre 776 et 884 m/s. Le canon de 37mm pouvait transpercer 48mm de blindage sous 30° à 500 m. Il ne tirait que des AP. Le canon pointable tous azimuts possédait une élévation de 60° en raison d'un avant biseauté et une dépression de 7°. Une mitrailleuse Browning était monté de manière coaxiale à la droite du canon sur le masque. Notons que le bloc de culasse du canon M5 était manipulé manuellement alors que celui du M6 était semi-automatique.
  
  Le tireur disposait d'un système de visée dont on voit l'orifice à la gauche du canon. Le commandant quant à lui sur la coupole disposait de 3 sabords de vision. Le chargeur disposait d'un sabord de vision sur le flanc droit de la tourelle, vers l'arrière.

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• Compartiment Moteur

  Le moteur standard du M3 était le moteur essence Wright (Continental) R-975 EC2 de 9 cylindres (montés en étoile), de 15,9 L de cylindrée développant 340 à 400 ch à 2 400 t/min. Ce moteur permettait sur route une vitesse maximale de 34 à 39 km/h pour une autonomie de 190 km. Ce moteur équipa les M3, M3A1 et M3A2. Les modèles M3A3 et M3A5 furent équipés du moteur diesel GM 6046 de 12 cylindres (montés en double-ligne) développant 375 à 410 ch à 2 100-2 900 t/min. Ce moteur permettait d'atteindre sur route les 40 à 48 km/h pour une autonomie de 240 km. Le M3A4 fut équipé d'un groupe-propulseur essence Chrysler A57 de 30 cylindres (montés en étoile) développant 370 à 425 ch à 2 400-2 850 t/min, composés de 5 petits moteurs de voiture. Ce moteur permettait d'atteindre sur route la vitesse de 32 à 40 km/h pour une autonomie de 160 km.

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• La plaque arrière pour la majorité de modèles (sauf pour les modèles M3A3 et M3A5 dont la plaque arrière du plateau était prolongée vers le bas), possédait une double-porte d'accès montés sur charnières. Cette plaque selon les modèles possédait des filtres ou des déflecteurs d'échappement.

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• Le plateau arrière recouvrant le compartiment moteur ne changea pratiquement pas durant la production sauf pour le M4A4. Le plateau arrière standard était composé de 2 grandes plaques boulonnées et d'une grille de ventilation. Sur le M4A4, le montage du groupe-propulseur Chrysler A57 aux dimensions plus importantes, nécessita l'allongement de la partie arrière du char et logiquement du plateau arrière. Sur ce modèle il était composé de 5 plaques boulonnées et d'une grande grille de ventilation. Derrière cette grille était située une protubérance que l'on retrouvait également sous le plancher. Ces protubérances furent installées pour permettre l'installation du ventilateur et du radiateur du moteur du M4A4. Les dimensions du moteur eurent pour conséquence la réduction de la capacité des réservoirs réduite à 727 L au lieu de 796 L. Pour les moteurs diesel, cette capacité était réduite à 673 L mais il était moins gourmand.

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• Suspension

  La suspension du M3 était verticale avec 3 paires de boggies munis de ressorts à ellipses verticaux. Chaque boggie possédait une paire de galets de roulement à 5 ou 6 branches et un rouleau porteur monté au centre sur le dessus. La suspension était complétée par des barbotins avant à 13 dents et des poulies de tension arrière.

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• Les derniers exemplaires bénéficieront de boggies plus larges avec des rouleaux porteurs montés à l'arrière sur une potence. Cette nouvelle suspension sera montée également sur le M4 Sherman dont elle deviendra la suspension standard.

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• Plusieurs types de chenilles furent utilisés, lisses ou avec reliefs et de largeur différentes. Cependant, elles possédaient toutes la même longueur de contact avec le sol : 4,06 m.
  
  -T41 : guides externes, double goupille, lisse, caoutchouc. Largeur : 40,06 cm - Pas (espacement) : 15 cm - Patins : 2x79 - Contact au sol : 3,73 m.
  
  -T48 : guides externes, double goupille, chevron, caoutchouc. Largeur : 42,06 cm et idem pour le reste.
  
  -T49 : guides externes, double goupille, barres parallèles, caoutchouc. Idem pour le reste.
  
  -T51 : guides externes, double goupille, lisse, caoutchouc. Idem pour le reste.

• Blindage

  Trois types de superstructure furent montée sur les modèles de la série M3. La première, la plus fréquente qui équipa les modèles M3, M3A4 et M3A5 était assemblée par rivetage. Ce montage n'était cependant pas le plus fiable en raison du risque de déchaussage des rivets et des coups reçus sur le blindage ou de l'usure due aux difficultés du terrain, ce qui pouvait fragiliser l'ensemble.

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• Sur les modèles M3A2 et M3A3, une superstructure faites de plaques soudées entre elles, fut montée. Ce montage était de loin plus facile à produire et plus solide mais peu d'exemplaires de ce genre furent produits.

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• Le M3A1 était quant à lui équipé d'une superstructure coulée d'une seule pièce dite « carapace de tortue » (turtleback). C'est la disposition la plus fiable car présentant le moins de risques de rupture en raison de son homogénéité. Cependant, elle était moins facile à produire que les 2 cas précédents et ne fut pas produite en très grand nombre.

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• Notons encore que le blindage était constitué de plaques en acier homogènes et que la forme de la caisse était dans l'ensemble très compliqué et peu moderne. En effet, le design comportait pas mal de plans et d'angles ce qui créait des pièges à obus. La haute silhouette du char était également un problème.

Modèles

• États-Unis

  • M3 (Lee I)

    Le M3 fut le principal modèle de la série et le seul à être produit en masse (presque 5 000). Il était doté d'une superstructure rivetée.

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  • Les modèles d'origine possédaient des portes latérales qui seront soit soudées ou complètement supprimées au profit d'une trappe de plancher. Les M3 étaient équipés d'un moteur essence Continental R975 EC2, de 9 cylindres développant au maximum 400 ch à 2 400 t/min. La plaque arrière de la caisse disposait d'une double-trappe sur charnières flanquée de 2 filtres à air. Le M3 fut baptisé Lee I par les Britanniques.

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  • M3A1 (Lee II)

    Le M3A1 fut le seul modèle à être doté de la superstructure coulée en forme de carapace de tortue (turtleback).

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  • Les modèles d'origine possédaient des portes latérales qui seront soit soudées ou complètement supprimées au profit d'une trappe de plancher. Les M3A1 étaient équipés du même moteur que le M3. Notons que 32 exemplaires furent équipés du moteur diesel Guiberson T-1400-2 et désignés M3A1 (diesel). Les Britanniques baptisèrent le M3A1 : Lee II.

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  • M3A2 (Lee III)

    Le M3A2 fut le premier à être doté de la superstructure soudée. Les modèles d'origine possédaient des portes latérales qui seront soit soudées ou complètement supprimées au profit d'une trappe de plancher.

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  • Les M3A2 étaient équipés du même moteur que son prédécesseur. Les Britanniques baptisèrent le M3A2 : Lee III.

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  • M3A3 (Lee IV & V)

    Le M3A3 fut le second modèle à être doté de la superstructure soudée. Les modèles d'origine possédaient des portes latérales qui seront soit soudées ou complètement supprimées au profit d'une trappe de plancher.

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  • Les M3A3 étaient équipés d'un moteur diesel GM 6046 de 12 cylindres développant au maximum 410 ch à 2 900 t/min ou du même moteur Continental que son prédécesseur. La plaque arrière de la superstructure était prolongée par le bas et surplombait un vaste déflecteur d'échappement. La trappe de la plaque arrière de la caisse fut supprimée. Les Britanniques baptisèrent le M3A3 équipé du moteur Continental, Lee IV et le M3A3 équipé du moteur GM diesel, Lee V.

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  • M3A4 (Lee VI)

    Le M3A4, conservait la superstructure rivetée. Les modèles d'origine possédaient des portes latérales qui seront soit soudées ou complètement supprimées au profit d'une trappe de plancher.

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  • Les M3A4 étaient équipés d'un moteur essence Chrysler A57 Multibank (plusieurs moteurs) de 30 cylindres développant au maximum 425 ch à 2 850 t/min. Les Britanniques baptisèrent le M3A4 : Lee VI.

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  • M3A5

    Le M3A5, fut le dernier de la série et conservait la superstructure rivetée. Les modèles d'origine possédaient des portes latérales qui seront soit soudées ou complètement supprimées au profit d'une trappe de plancher.

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  • Les M3A5 étaient équipés d'un moteur GM 6046 diesel, de 12 cylindres développant au maximum 410 ch à 2 900 t/min. La plaque arrière de la superstructure était prolongée par le bas et surplombait un vaste déflecteur d'échappement. La trappe de la plaque arrière de la caisse fut supprimée. Les Britanniques baptisèrent le M3A5 : Grant II.

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• Royaume-Uni

  • Grant

    En juin 1940, la Grande-Bretagne envoya une commission aux États-Unis pour convaincre les Américains de produire des designs britanniques, mais ceux-ci refusèrent. Cependant, ils acceptèrent de produire des réalisations indigènes pour l'usage des forces britanniques. Les Britanniques acceptèrent sous réserve de modifications. Ils examinèrent notamment le M3. Les Britanniques trouvaient que ce char avait une silhouette trop haute et exigèrent une tourelle moins haute que celle du M3 standard.

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  • La nouvelle tourelle qui utilisait la même circulaire, était plus large et offrait plus d'espace à l'équipage et ne comportait pas de coupole de commandant. Une simple trappe avec une circulaire pour installer une mitrailleuse la remplaçait. Un simple périscope était monté sur chaque trappe d'accès. À l'intérieur, certains équipements US furent remplacés par du matériel britannique comme le poste radio notamment. Les Britanniques installèrent également des garde-boue (sable) sur les flancs. Certains modèles furent équipés de réservoirs externes. Les Britanniques baptisèrent ce M3 spécial : General Grant I. Ce modèle fut produit pour les Britanniques par Baldwin Locomotive Works, Pressed Steel Car Co. et Pullman Standard Car Company.

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Conversions

• Américaines

  • M31 Tank Recovery Vehicle

    Véhicule de récupération de char basé sur le M3 et doté d'un faux canon de 75mm. Il était également équipé d'une fausse tourelle et d'un treuil d'une capacité de 27 t. Il pouvait tracter les chars légers, moyens et lourds en tous terrains. Il servait également à manipuler les tourelles des chars moyens. Quelques-uns sans treuil servirent comme tracteur d'artillerie notamment pour les obusiers Long Tom de 155mm.

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  • • M31B1

      Véhicule de récupération de char basé sur le M3A3.

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    • M31B2

      Véhicule de récupération de char basé sur le M3A5.

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  • M7 Priest

    Obusier de 105mm automoteur. L'obusier était installé dans une superstructure centrale ouverte.

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  • T6 GMC 155mm (M12)

    Obusier de 155mm automoteur. L'obusier était installé dans une superstructure arrière ouverte. Le moteur était déplacé au centre.

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  • Mine Exploder T1

    Véhicule démineur équipé de lourds rouleaux anti-mines à l'avant et parfois à l'arrière (Expérimental).

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  • Special Mine Clearance Vehicle

    Véhicule démineur équipé d'une potence pivotante pour la pose de charges explosives. L'onde de choc devait en principe faire exploser les mines. Fait par la 5^ème Armée en Afrique du Nord (Expérimental).

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  • Shop Tractor T10 (Canal Defense Light)

    Blindé de reconnaissance équipé de projecteurs pour les combats de nuit (Expérimental).

  • Cargo Carrier T14

    Transport entièrement chenillé (Expérimental).

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  • Heavy Tractor T16

    Tracteur lourd (Expérimental).

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  • GMC T4 76mm

    Canon de 76mm automoteur (Expérimental).

  • HMC T25 105mm

    Obusier de 105mm automoteur (Expérimental).

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  • HMC T26 105mm

    Canon de 75mm automoteur (Expérimental).

  • GMC T36 40mm

    Canon de 40mm automoteur (Expérimental).

  • GMC T40 76mm (M9)

    Canon de 76mm automoteur (Expérimental).

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  • GMC T51 25-pdr

    Canon de 87,6mm automoteur (Expérimental).

  • Flamethrower Vehicles

    Chars équipés de lance-flammes E3 et M5R2 (Expérimental).

  • T36

    Le canon AA de 40mm, fut l'arme de ce type la plus utilisé pars les USA en raison de son poids et de sa puissance de tir. Le T36 était un M3 Lee modifié, armé d'un canon Bofors de 40mm dans une tourelle aux formes spéciales. Ce modèle datant de 1942 ne fut cependant pas accepté pour la production.

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  • Autres

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• Anglaises

  • Grant Command

    Véhicule de commandement disposant d'équipements radio supplémentaires. Parfois le canon de 37mm était factice.

  • Grant Scorpion III

    Grant sans canon de 75mm, doté d'un équipement anti-mines de type fléaux.

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  • Grant Scorpion IV

    Idem que le Scorpion III mais avec un deuxième moteur Bedford.

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  • Grant CDL (Canal Defence Light)

    Véhicule de reconnaissance doté de projecteurs pour les opérations nocturnes.

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  • Grant ARV

    Véhicule de récupération.

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  • Grant BARV (Beach Armored Recovery Vehicle)

    Véhicule de récupération pour plages.

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  • Grant Dozer

    Grant munit d’une lame de bulldozer.

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• Australiennes

  • Yeramba (1949)

    Le programme de défense de 1947 vit la formation de l’Armée régulière Australienne et les plans pour une force de campagne permanente comprenaient un certain nombre de nouvelles formations blindées, dont le 2^ème Groupe de Brigade Blindée. Le 22^ème Régiment de Campagne de l'Artillerie Royale Australienne était affecté à cette brigade indépendante. L'une des leçons de la guerre en Europe avait été la nécessité pour les unités d'artillerie des brigades blindées d'avoir la même mobilité et la même protection que les chars qu'elles soutenaient, et par conséquent un programme fut lancé pour acquérir un canon automoteur.
    
    Cependant, comme l'artillerie automotrice moderne ne pouvait pas être achetée à l'étranger, il fut décidé d'adapter un petit nombre de M3 Grant à ce rôle. Bien qu'officiellement connu sous le nom de « Ordnance, Quick Firing, 25 pdr Mk. 2/1, on Mounting Self propelled 25 pdr (AUST) Mk. 1, on Carrier, Grant, Self Propelled 25-pdr (AUST) Mk. 1 », le nom Warragal fut proposé pour remplacer cette nomenclature maladroite en usage général. Cette proposition fut rejetée et en janvier 1951, le nom « SP 25 pounder Yeramba » fut accepté comme nom abrégé officiel.

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  • Des plans pour le canon automoteur canadien Sexton 25-pdr, également dérivé du châssis M3, furent obtenus et adaptés, la tourelle et une grande partie du blindage frontal du Grant étant remplacées par un compartiment de combat ouvert. La position du conducteur et les commandes furent déplacées vers le bas et la droite à l'intérieur du véhicule. En effet, une nouvelle superstructure soudée et ouverte fut ajoutée à la place de la tourelle de 37mm, de la caisse avant et du canon de 75mm monté sur le sponsons. Un canon 25-pdr Mk 2/1 QF de 87,6mm avec un système de recul à longueur fixe de 51 cm et un frein de bouche était monté au centre de la superstructure, permettant au canon de traverser un arc de 40°. L'élévation était limitée à 40° et la dépression à -9,5°. Les unités de suspension du M4 plus résistantes remplaçaient les bogies du M3. Un espace de rangement était prévu pour 88 HE et/ou fumigènes et 16 obus AP. Le 25-pdr et une selle renforcée étaient montés sur un ensemble de traverses et de poutres soudé aux supports de chenilles, tandis que le canon était équipé du même dispositif de visée que le canon de campagne remorqué, permettant un tir direct et indirect.
    
    En juillet 1949, l'autorisation fut donnée de convertir un Grant en configuration automotrice et le prototype subit ensuite des essais d'utilisation et de tir à Puckapunyal en décembre 1949. Il fut ensuite renvoyé à l'usine pour des modifications et l'achèvement des dispositions de rangement. Après l'acceptation générale par l'armée, l'autorisation fut donnée en février 1950 de convertir 13 autres Grant en Yeramba. La première de ces conversions fut achevée en novembre 1950 et la dernière fut livrée en août 1952. L'un des avantages de la conversion fut la standardisation, car le Grant était toujours utilisé par la 2^ème Brigade Blindée, tandis que le 25-pdr était également l'équipement d'artillerie de campagne standard en service. C'était également la solution la moins chère disponible.
    
    Au total, 14 véhicules subirent cette conversion. Comme de nombreux M3 en Australie, les Yeramba étaient normalement équipés d'une plaque de blindage supplémentaire en fonte d'une épaisseur comprise entre 38 et 44mm boulonnée sur le carter de transmission et les transmissions finales sur le nez du véhicule. Tous les Yeramba produits équipèrent le 22^ème Régiment de Campagne de l'Artillerie Royale Australienne entre 1950 & 1952 et basé à Puckapunyal. Le régiment adopta ensuite le béret noir du Corps Royal Blindé Australien avec l'insigne de casquette de l'Artillerie Royale Australienne et reçut des bottes à semelles en toile caoutchoutée pour les membres d'équipage des véhicules blindés. Cependant, il fut dissous par la suite en 1957 et les Yerambas furent éliminés après avoir été déclarés obsolètes. Ils ne furent jamais utilisés en opération. Malgré le travail exténuant associé à leur entretien, le Yeramba était considéré comme une très bonne arme par ses équipages.

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En Action

• Campagne d’Afrique du Nord (1940-1943)

  Le M3 apporta une puissance de feu indispensable aux forces britanniques dans la campagne du désert nord-africain. Les premières productions furent expédiées directement en Égypte et manquaient de certains équipements (tels que la radio) qui furent corrigés sur place. Dans le cadre de « l'Establishment Expérimental de Mécanisation (Moyen-Orient) », d'autres modifications furent testées, approuvées et apportées aux chars au fur et à mesure de leur publication. Celles-ci comprenaient l'installation de pare-sable (les livraisons ultérieures des États-Unis avaient des boucliers installés en usine), des caches anti-poussières pour les mantelets des armes à feu et le retrait des mitrailleuses de caisse. Le rangement des munitions fut modifié : 80 de 75mm (au lieu de 50) et 80 de 37mm avec une protection supplémentaire pour les bacs à munitions.
  
  Le premier fait d’arme du M3 Lee pendant la guerre remonte à 1942, lors de la Campagne d'Afrique du Nord. Les Lee et Grant britanniques étaient en action contre les forces de Rommel lors de la bataille de Gazala le 27 mai de cette année. Le 8^ème King's Royal Irish Hussars, les 3 et 5^èmes bataillons du Régiment Royal de Chars entrent en action avec des Grant. Se retirant face à une grande attaque, le 8ème Hussard n'avait plus que 3 de ses chars, tandis que le 3^ème Régiment Royal de Chars rapportait en avoir perdu 16.

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• Leur apparition surprit les Allemands, qui n'étaient pas préparés au canon M3 de 75mm. Ils découvrirent bientôt que le M3 pouvait les engager au-delà de la portée effective de leur PaK 38 de 5 cm et du KwK 39 de 5 cm du Panzer III, leur principal char moyen. Le M3 était également largement supérieur aux M13/40 et M14/41 employés par les troupes italiennes, dont le canon de 47mm n'était efficace qu'à bout portant, tandis que seuls les quelques Semoventi da 75/18 étaient capable de les détruire à l'aide de HEAT. En plus du canon de 75mm du M3 dépassant les Panzers, ils étaient équipés d'HE pour éliminer l'infanterie et d'autres cibles légères, ce qui manquait aux chars britanniques précédents ; lors de l'introduction du M3, Rommel nota : « Jusqu'en mai 1942, nos chars avaient en général été de qualité supérieure aux types britanniques correspondants. Ce n'était plus vraiment le cas maintenant, du moins pas dans la même mesure. »
  
  Malgré les avantages du M3 et son apparition surprise lors de la bataille de Gazala, il ne put gagner la bataille pour les Britanniques. En particulier, le Flak de 88mm, adapté comme canon AT, s'avéra mortel si les chars britanniques attaquaient sans le soutien de l'artillerie. Le directeur britannique des véhicules blindés de combat déclara néanmoins avant l'arrivée du M4 Sherman que « les Grant et les Lee s’avérèrent être le pilier des forces combattantes au Moyen-Orient ; leur grande fiabilité, leur armement puissant et leur blindage les rendirent aimer des troupes ».
  
  Les Grant et Lee servirent avec des unités britanniques en Afrique du Nord jusqu'à la fin de la campagne. Après l'opération Torch (l'invasion de l'Afrique du Nord française), les États-Unis combattirent également en Afrique du Nord en utilisant le M3 Lee.

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• La 1^ère Division Blindée américaine avait reçu les nouveaux M4 Sherman, mais dût céder la valeur d'un régiment à l'Armée Britannique avant la 2^ème bataille d'El Alamein. Par conséquent, un régiment de la division utilisait encore le M3 Lee en Afrique du Nord.
  
  Le M3 était généralement apprécié pendant la campagne d'Afrique du Nord pour sa fiabilité mécanique, sa bonne protection blindée et sa puissance de feu importante. Dans les trois aspects, le M3 était capable d'engager des chars allemands et des canons AT remorqués.
  
  Cependant, la silhouette haute et le 75mm monté en casemate étaient des inconvénients tactiques car ils empêchaient les combats en hulldown. De plus, l'utilisation d'un blindage riveté sur les premières versions conduisait à un écaillage, où l'impact des obus ennemis faisait casser les rivets et pour devenir des projectiles à l'intérieur du char. Les modèles ultérieurs furent construits avec un blindage entièrement soudé pour éliminer ce problème. Ces leçons avaient déjà été appliquées à la conception et à la production du M4.
  
  Le M3 fut remplacé dans les rôles de première ligne par le M4 Sherman dès que le M4 était disponible. Cependant, plusieurs véhicules spécialisés basés sur le M3 furent ensuite employés en Europe, tels que le véhicule blindé de dépannage M31 et le Canal Defense Light.

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• Grande Guerre Patriotique (1941-1945)

  À partir de 1941, 1 386 M3 furent expédiés des États-Unis vers l'URSS, dont 417 furent perdus pendant l'expédition (lorsqu'ils coulèrent avec leurs navires de transport qui furent perdus lors d'attaques sous-marines, navales et aériennes allemandes en cours de route). Ceux-ci furent fournis par le biais du programme américain de Prêt-Bail entre 1942 et 1943.
  
  Comme les unités du Commonwealth britannique, le personnel de l'Armée Rouge avait tendance à appeler le M3 le Grant, même si tous les M3 expédiés en Russie étaient techniquement des variantes Lee. La désignation soviétique officielle était le M3 Medium, pour distinguer le Lee du M3 Stuart construit aux États-Unis, qui fut également acquis par l'URSS dans le cadre du Prêt-Bail et y était officiellement connu comme le M3 Light. En raison du moteur à essence, d'une forte tendance à prendre feu et de sa vulnérabilité contre la plupart des blindées allemands rencontrés par les troupes soviétiques à partir de 1942, le char était presque entièrement impopulaire auprès de l'Armée Rouge depuis son intronisation sur le front de l'Est.
  
  Avec près de 1 500 de leurs propres T-34 construits chaque mois, l'utilisation soviétique du M3 diminua peu après la mi-1943. Les troupes soviétiques déployèrent toujours leurs Lee/Grant sur des fronts secondaires et plus calme, comme dans la région arctique lors de l'offensive Petsamo-Kirkenes de l'Armée Rouge contre les forces allemandes en Norvège en octobre 1944, où les chars américains obsolètes furent principalement capturés. Les chars français utilisés par les Allemands, comme le S35, qui, dans une certaine mesure, était quelque peu comparable au M3 contre lequel il combattait.

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• Campagne du Pacifique (1941-1945)

  Dans la Guerre du Pacifique, la guerre blindée joua un rôle relativement mineur pour les Alliés ainsi que pour les Japonais, par rapport à celui des unités navales, aériennes et d'infanterie.
  
  Dans le théâtre de l'océan Pacifique et le théâtre du sud-ouest du Pacifique, l'Armée Américaine ne déploya aucune de ses divisions blindées dédiées et seulement un tiers de ses 70 autres bataillons de chars distincts.
  
  Un petit nombre de M3 Lee virent l'action dans le théâtre central de l'océan Pacifique en 1943.
  
  Alors que l’US Marine Corps déploya ses 6 bataillons de chars, aucun d'entre eux n'était équipé du M3 Lee. (Les bataillons de chars de l’USMC étaient initialement équipés de M3 Stuart, qui furent ensuite remplacés par des M4 Sherman à la mi-1944).
  
  La seule utilisation au combat du M3 Lee par l'Armée Américaine contre les Forces Japonaises eut lieu pendant la campagne des îles Gilbert et Marshall de 1943.

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• Suite au débarquement plus connu à Tarawa, la 27^ème Division d'Infanterie Américaine lança un assaut amphibie sur l'île de Makin avec le soutien blindé d'un peloton de M3A5 Lee équipé de kits de gué profond appartenant au 193^ème Bataillon de Chars Américain.
  
  Certaines subventions M3 jouèrent un rôle offensif avec l'Armée Indienne Britannique, dans le théâtre d'Asie du Sud-Est.
  
  Alors que l’US Marine Corps déploya ses 6 bataillons de chars, aucun d'entre eux n'était équipé du M3 Lee. (Les bataillons de chars de l’USMC étaient initialement équipés de M3 Stuart, qui furent ensuite remplacés par des M4 Sherman à la mi-1944).
  
  L'Armée Australienne utilisa également des M3 pendant la Seconde Guerre Mondiale, principalement à des fins de défense et d'entraînement.

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