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Kraftprotze
Char léger d'infanterie développé par Krupp et dirigé par un équipage de 2 hommes. Ce char devait être armé d'une mitrailleuse et servir d'appui feu direct à l'infanterie. Le prototype ne fut jamais complété.
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Daimler Sturmwagen
Modèle développé par Daimler et ressemblant au char léger de Krupp. Ce char n'atteignit cependant jamais le stade du prototype. Il devait être armé d'une mitrailleuse seulement.
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Burstyn-Motorgeschütz (1912)
Le développement de char débuta en Allemagne en 1911 quand un Oberleutnant autrichien Gunther Burstyn proposa un véhicule motorisé porteur de canon (Motorgeschütz) équipé d'une tourelle. Ce design fut breveté en 1912 en Allemagne mais ne dépassa pourtant jamais le stade de la planche à dessin. En 1916, les Allemands travaillèrent sur des modèles sans chenilles, les Marienwagen I et II (Bremer-Wagen), Duer-Wagen et en 1917 sur le Treffas-Wagen.
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Maquette du canon motorisé de Gunther Burstyn (1879-1945) devant le Musée d'Histoire de l'Armée à Vienne, installé à l'occasion de l'exposition « Projet & Design - Innovations Militaires depuis Cinq Siècles », du 16 juin au 6 novembre 2011. -
LK. I (Leichte Kampfwagen) (1918)
Le LK. I est un autre design conçu par Joseph Vollmer. Il était basé sur le Whippet britannique et le châssis de la voiture blindée de Daimler. Comme sur les automobiles standard, le moteur était monté à l'avant. Le LK. I fut le premier modèle allemand à disposer d'une tourelle (montée à l'arrière). Cette tourelle était armée d'une mitrailleuse Maxim 08/15 de 7,92mm.
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Le blindage était épais de 8 à 14mm et le char pesait 6,89 t. Le LK. I mesurait 5,08 m de long, 1,95 m de large et 2,52 m de haut. Le moteur était un 4 cylindres (essence : 140 L) Daimler-Benz modèle 1910 développant 50-60 ch permettant sur route une autonomie de 70 km et une vitesse max de 14 km/h. Il était actionné par un équipage de 3 hommes. Seuls quelques prototypes furent produits vers la mi-1918, alors qu'une commande de 800 exemplaires avait été effectuée.
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LK. II (1918)
Le LK. II est une version découlant du LK. I. Il était surmonté d'une superstructure armée du canon Krupp de 37mm ou russe Sokol de 57mm. Le blindage était épais de 8 à 14mm et le poids de 8,75 t. Le moteur était un 4 cylindres (essence : 140 L) Daimler-Benz Mod. 1910 développant 50-60 ch permettant sur route une vitesse max de 14 à 18 km/h avec une autonomie de 65-70 km. Le LK. II qui était actionné par un équipage de 3 hommes mesurait 5,06 m de long, 1,95 m de large et 2,52 m de haut. Une version armée avec une mitrailleuse Maxim 08/15 de 7,92mm montée dans une tourelle arrière fut également projetée mais ne dépassa pas le stade de projet. Seulement deux prototypes furent produits en juin 1918. Une commande de 580 chars fut effectuée mais jamais accomplie. Les Allemands sauvèrent quelques pièces destinées à la fabrication de ce char qu'ils vendirent à la Suède sous le manteau, après la guerre.
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Les chars furent vendus à la Suède en 1921 et utilisés par l'Armée Suédoise sous le nom de Stridsvagn m/21. -
Les Suédois grâce à ces pièces conçurent leur propre modèle de LK. II, le Stridsvagn m/21, armé de mitrailleuses de 6,5mm. En 1929, une variante fut développée, le Strv. m/21-29. Elle était armée du canon de 37mm ou de 2 mitrailleuses. Le moteur était un Scania-Vabis. Heinz Guderian en dirigera un lors de sa visite en Suède en 1929. Ce char resta en service jusqu'en 1938. Les Allemands achetèrent une grosse part des actions de la Landsverk Company et y parachutèrent Joseph Vollmer en tant qu'ingénieur en chef et en 1931, il produisit le Strv. m/31 (L-10).
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Variante avec un canon Krupp de 37mm dans la casemate arrière fixe. -
Variante tardive avec une mitrailleuse montée dans une tourelle rotative ainsi qu’une autre en casemate. -
LK. III (1918)
Le LK. III devait être en principe une version améliorée et remodelée du char léger de cavalerie LK. II avec la tourelle montée cette fois ci à l'avant et le moteur monté à l'arrière. Pour ce faire, on n'utilisa plus le châssis et des éléments provenant de la voiture blindée de Daimler mais des éléments spécialement conçus pour ce modèle. Ce char devait être armé du canon russe de 57mm Sokol ou du Becker Flieger Kanone de 20mm. Une commande de 1 000 exemplaires fut effectuée mais aucun prototype ne put être assemblé avant l'Armistice.
Chars Légers