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Genèse
Ce véhicule était familier, largement associé à l'infanterie allemande pendant toute la Seconde Guerre Mondiale. Il commença simplement comme une version blindée du tracteur d'artillerie semi-chenillé Sd.Kfz.11. L’halftrack était l'une des nombreuses solutions apportées au problème des faibles capacités tout-terrain des camions et des Sd.Kfz. Le Sd.Kfz.11 fut conçu en 1938 par Hanomag et fut le tracteur principal de l'obusier Le.FH de 105mm et du Flak 43 de 37mm, et 9 000 unités furent construites jusqu'en 1945. Cette société était le choix naturel pour répondre à la prochaine spécification de la Waffenamt, qui demanda un véhicule blindé capable de transporter une section de Panzergrenadiers et leur équipement afin de suivre les panzerdivisions. Chaque corps d'infanterie mécanisé allemand devait en être équipé d'une centaine. La protection donnée devait être suffisante contre les tirs d'armes légères et les éclats d'artillerie, et l'armement devait comprendre 2 MG34 pour la défense et le soutien direct. Dans la nomenclature allemande, il était classé comme véhicule blindé d'assaut moyen.
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Sd.Kfz.251/1 Ausf. A devant la Cathédrale de Berlin, Lustgarten, Berlin, 1940. -
Prototype du Sd.Kfz.251. -
Design
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Caisse
La caisse se composait d'un cadre sur lequel des plaques de blindage étaient installées par rivetage ou soudage. Sur les Sd.Kfz.251, des plaques de blindage hétérogènes furent utilisées ; leur surface extérieure était plus dure que la surface intérieure. Le blindage frontal, latéral et arrière avait une épaisseur de 14,5mm, et le fond et le toit de la caisse avaient une épaisseur de 8mm. Le compartiment moteur abritait le moteur, le réservoir de carburant, la direction des roues avant, etc. Derrière la cloison coupe-feu se trouvait un poste de contrôle, où se trouvaient des places pour le conducteur et le commandant. Des instruments étaient installés sur le tableau de bord dans la zone du siège du conducteur qui contrôlent les paramètres du moteur (thermomètre, capteur de pression d'huile, tachymètre, jauge de carburant), indicateur de vitesse et voyants de contrôle. Le véhicule était contrôlé à l'aide du volant et des pédales (embrayage, gaz et frein). À droite du siège du conducteur se trouvaient 2 leviers : le levier de vitesses et le frein à main.
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Sur le côté droit du poste de contrôle se trouvait le commandant. Sur certains modèles, tels que le Sd.Kfz.251/9, la place du commandant fut déplacée vers la partie arrière du compartiment de combat. Des bancs pour les soldats étaient installés le long des deux murs du compartiment de combat. Sur les véhicules des premières modifications (Sd.Kfz.251 Ausf. A-C), les bancs étaient recouverts de similicuir, plus tard des bancs simples furent utilisés sous la forme d'un cadre tubulaire avec une bâche tendue dessus. Il fut également utilisé des sièges en bois. Des supports pour les armes étaient prévus sur les murs du compartiment de combat : pour les Mauser 98k de 7,92mm et mitraillettes MP 38/40 de 9mm.
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Compartiment Moteur
Le moteur Maybach HL42 TKRM est un moteur 6 cylindres à carburateur refroidi par liquide avec un volume de travail de 4 171 cm³, une puissance de 100 ch à 2 800 tr/min. Le système d'alimentation est un carburateur Solex 40 JFF II à 2 chambres et 2 flotteurs. L'allumage se fait par magnéto. Le taux de compression est de 6,7. Le carburant était de l’essence au plomb OZ74 avec un indice d'octane de 74. Réservoir de carburant de 160 L (situé entre le moteur et le poste de contrôle, devant le mur pare-feu). Consommation de carburant : 40-55 L aux 100 km sur autoroute et 80-85 L aux 100 km sur terrain accidenté. Le silencieux était entre la roue et la chenille.
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Moteur Maybach HL42 TRKM. -
Le radiateur était devant le bloc-cylindres. Le col du radiateur était sorti. Sur le blindage supérieur du compartiment moteur (Sd.Kfz.251 Ausf. A et B), il y avait un trou de ventilation recouvert d'un treillis. Sur les machines de modifications ultérieures, ce trou fut supprimé. Seule la transmission mécanique était utilisée. Il y avait un embrayage à double disque (Fichtel und Sachs Mecano PF220K), une boîte de vitesses mécanique (Hanomag O21-32785 U50), à 2 arbres, 5 vitesses (4-1), un démultiplicateur en 2 étapes (mode de conduite sur autoroute et mode de conduite tout-terrain). L'engrenage principal est hypoïde, complet avec un différentiel actif de type Cletrac avec 2 freins d'orientation. Il n'y avait pas de transmission finale (les arbres d'essieu étaient reliés directement aux roues motrices). Une boîte de vitesses et contrôle de gamme de 2 leviers séparés.
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Suspension
L'essieu avant est suspendu à un ressort transversal et à un bras en A, fixé à la carrosserie en un point au centre de la machine, approximativement sous l'essieu moteur. Taille de roue - 190x18. Pneus de type basse pression Continental ou Michelin. Chenille de 2,775 m. Moteur Caterpillar du système Knickamp avec une disposition décalée des galets. Roue motrice - avant ; tendeur non suspendu avec mécanisme de tension - arrière. Le même type de galets fut placé sur 3 rangées : 3 galets de roulement dans la rangée extérieure, 3 galets de roulement doubles dans la rangée du milieu et 3 galets de roulement dans la rangée intérieure. Le premier galet de chenille de la rangée de droite fut déplacé de 14 cm vers la poupe du véhicule, ce qui fut causé par les particularités de la suspension à barre de torsion. Les galets étaient estampés à partir d'une tôle d'acier de 8 à 12mm d'épaisseur, comportaient 8 trous arrondis et étaient caoutchoutés. Sloth - structurellement identique au rouleau à double voie. Les chenilles sont à maillon unique, à crête unique, à broche unique, équipées de coussinets en caoutchouc absorbant les chocs (Gummipolster). Pas de chenille : 14 cm, longueur : 7,7 m (chenille gauche) et 7,84 m (chenille droite). Largeur : 28 cm. La chenille gauche était composée de 55 maillons, celle de droite : 56. Piste ; 1,6 m. La longueur de référence des chenilles est de 1,8 m. Dégagement : 32 cm. Le véhicule était contrôlé au moyen d'un ensemble standard : un volant et 3 pédales. La colonne de direction était reliée à la fois par un engrenage à vis sans fin (ZF Ross 600) à la tringlerie de direction des roues avant et par 2 tiges avec 2 freins pour faire tourner le différentiel actif de la transmission à chenilles. Aux petits angles de rotation des roues (jusqu'à 15°), la rotation s'effectuait uniquement au moyen des volants. Aux grands angles de rotation, le frein pour faire tourner le différentiel actif, réduisant la traction sur la chenille intérieure et l'augmentant sur l’extérieure. Avec le volant complètement tourné, le système offrait un rayon de braquage minimum de 11 m. Les freins d'arrêt sur les roues avant et sur les arbres d'essieu des roues motrices avaient un entraînement groupé à partir d'une pédale de frein commune.
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David Willey, conservateur du Tank Museum, nous parle ici du Sd.Kfz.251, des origines du semi-chenillé au véhicule lui-même, Bovington, 31 mars 2023. -
Modèles
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Allemagne
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Sd.Kfz.251/1 Ausf. A (1939)
Fabriqué avec des plaques d'acier ordinaire de 5mm au lieu d'un blindage, pour compenser les chiffres en raison de la lenteur de la production initiale de 251. Environ 350 fabriqués jusqu'au milieu de 1940.
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1ère Panzerdivision, Pologne, septembre 1939. Il possède l'armement régulier que la plupart des Hanomag de Panzergrenadier porteraient pendant le conflit : une MG34 frontale protégée par un masque pour le soutien de l'infanterie, et une monture AA arrière avec une plus grande traversée et un plus grand angle. -
1er Bataillon, 12ème Régiment de Fusiliers, 4ème Panzerdivision, Wehrmacht, France, 1940. -
1ère Panzerdivision, URSS, juillet 1941. Notez que le support d'attelage arrière fut retiré afin de faire place à une bâche. -
Unité inconnue, Wehrmacht, URSS, 1942. Il est probable que cette conversion, destinée à l'entraînement des soldats allemands, simule un T-34 soviétique. -
Véhicule fonctionnant au gaz de ville. Probablement un véhicule d'entraînement puisque ce système semble trop exposé pour les zones de combat. -
Sd.Kfz.251/1 I
Sd.Kfz.251/1 avec interphone.
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Sd.Kfz.251/1 Ausf. B (1940)
En 1940, ce modèle fit son apparition. Sur cette version, les sabords de vision latéraux furent supprimés, l'outillage et les équipements disposés de façon différente mais surtout apparaît le bouclier caractéristique de l'affût avant de la MG34. Des coffres de stockage furent également installés sur les garde-boues.
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1ère Panzerdivision (113ème Régiment de Fusiliers), Corps de Panzer de Guderian, France, mai-juin 1940. -
640ème Batterie de Canons d’Assaut, Régiment d’Infanterie Gross Deutschland, France, 1940. -
110ème Régiment de Fusiliers, 11ème Panzerdivision, Balkans, 1941. -
Deutsche Afrika Korps, 21ème Panzerdivision, Libye, mars 1941. -
Sd.Kfz.251/1 Ausf. C (1940)
Ce modèle fit son apparition au début de 1940. Une plaque frontale unique remplace sur le nez la plaque coudée en 2 éléments des précédents modèles. Le radiateur est dirigé vers le plancher du véhicule et les entrées d'air blindées du radiateur font saillie sur les flancs du compartiment moteur. L'antenne se trouve maintenant sur la superstructure.
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16ème Panzerdivision, Stalingrad, hiver 1941-1942. -
Unité non identifiée, Front de l'Est, été 1942. -
14ème Panzerdivision, Front de l'Est, 1942. -
90ème Bataillon de Renseignement, 10ème Panzerdivision, Tunisie, décembre 1942. -
901ème Régiment d’Instruction de Panzergrenadier, Normandie, France, juin-juillet 1944. -
Véhicule d'entraînement à la conduite alimenté au bois. -
Sd.Kfz.251/1 Ausf. D (1942)
En 1942, les pertes sur le front imposèrent de remplacer le matériel rapidement, mais l'économie allemande souffrait. Une simplification de la production était indispensable pour en accélérer la cadence et diminuer le prix. Tout ce qui était superflu dut être supprimé. Au niveau du Sd.Kfz.251, les pans coupés du début furent remplacés par de larges plaques, les prises d'air du compartiment moteur disparaissant, les coffres de stockages incorporés à la superstructure et les sabords de vision devinrent de simples fentes. Ce modèle entièrement soudé sera produit jusqu'à la fin de la guerre. L'intérieur du poste de tir du véhicule de base comporte des banquettes rembourrées pouvant accueillir 9 ou 10 hommes. Un Hanomag transporte un groupe de combat complet avec sa MG34, 4 Hanomag transportent une section entière et 10 véhicules, toute une compagnie. Cette organisation était purement théorique, en fait cela dépendait des dotations et du fait que les livraisons ne suffisaient pas à satisfaire la demande. En principe, les 4 bataillons d'une brigade de Panzergrenadier devaient être équipés de semi-chenillés mais dans la réalité un seul l'était au mieux, les autres se contentaient de camions. Pas étonnant alors que les unités d'élite étaient les mieux dotées, comme la Gross Deutschland ou encore les Waffen SS.
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Russie, été 1942. -
Tunisie, février 1943. -
Unité inconnue, Front russe nord, octobre-novembre 1943. -
3ème Bataillon de Panzer, 9ème Régiment SS Germania de Panzergrenadier, 5ème Panzerdivision SS Wiking, secteur de Modlin, Pologne, août 1944. -
5ème Panzerdivision SS Wiking, Régiment de Panzergrenadier Germania, Russie, été 1944. -
Régiment de Panzer et de Fusiliers Gross Deutschland (Panzerdivision Gross Deutschland), région de Willkowischken (Vilkaviškis), Lituanie, été 1944. -
Régiment de Panzergrenadier Germania, 5ème Panzerdivision SS Wiking, Front russe oriental, été 1944. -
Capturé par l'Armée Américaine. Il servit de transporteur de munitions au 733ème Bataillon d'Artillerie de Campagne, France, automne 1944. -
Unité non identifiée, Wehrmacht, secteur de Royan, France, 1945. -
Idem mais capturé par les Français. -
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Sd.Kfz.251/1 III
Équipement d'imagerie IR FG 1250 Falke (projecteur de 20 cm) pour conducteur et opérateur de MG42 ou 34, à utiliser en combinaison avec le Sd.Kfz.251/20. Construit surtout Sur l’Ausf. D.
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2ème Compagnie, 25ème Régiment de Panzergrenadier attaché à la 2ème Compagnie, 1er Bataillon, 29ème Régiment de Panzer, Panzerdivision Müncheberg, Berlin, Allemagne, avril 1945.
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Tchécoslovaquie
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OT-810 (1958)
La version modifiée tchécoslovaque fut fabriquée par Podpolianske strojárne Detva. Environ 1 500 véhicules furent construits entre 1958 et 1962, ils avaient un moteur diesel refroidi par air fabriqué par Tatra et un toit blindé au-dessus du compartiment des troupes pour une meilleure protection en cas de guerre nucléaire. Le véhicule n'était pas apprécié de ceux qui l'utilisaient et était surnommé « La Revanche d'Hitler ». Les derniers véhicules furent retirés des stocks de l'Armée Tchèque en 1995.
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Conversions
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Allemandes
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Sd.Kfz.251/1 II
Lance-roquettes Wurfrahmen 40 équipé de 6 cadres latéraux pour lancer des roquettes Wurfkoerper de 280 ou 320mm.
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16ème Bataillon des Services de Transport, 16ème Panzerdivision, secteur de Kharkov, URSS, mai 1942. -
7ème Panzerdivision, URSS, novembre 1943. -
500ème Bataillon d’Assaut de Pionnier de Panzer, Varsovie, 1944. -
nité non identifiée, Wehrmacht, France, été 1944. -
Sd.Kfz.251/2
Porte-mortier de 81mm. Il avait 66 obus pour le sGrWr 34. Une plaque de base était également stockée afin que le mortier puisse être déchargé et utilisé. Présence d’une MG34 (2 010 cartouches). Poids au combat de 8,64 t pour un équipage de 8.
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Russie, début 1942. -
Peloton blindé lourd d'une compagnie de grenadiers blindés d'une Panzerdivision inconnue, Russie, hiver 1942-1943. -
Sd.Kfz.251/3
Véhicule de communication, équipé d'un équipement radio supplémentaire pour une utilisation de commandement des versions Ausf. C et D.
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Unité inconnue, France, mai-juin 1940. -
Véhicule de commandement de Guderian, France, mai-juin 1940. -
21ème Panzerdivision, DAK, 1941. -
Wehrmacht, 1941. -
Véhicule de commandement de Rommel, DAK. -
3ème Panzerdivision, Russie, 1942. -
DAK, Afrique du Nord, 1942. -
901ème Régiment d’Entrainement de Panzergrenadier, Panzerdivision d’Entrainement, le-Pont-Brocard, sud-ouest de Saint-Lô, France, juillet 1944. -
901ème Régiment d’Entrainement de Panzergrenadier de l’Etat-Major, Panzerdivision d’Entrainement, le-Pont-Brocard, sud-ouest de Saint-Lô, France, juillet 1944. -
901ème Régiment d’Entrainement de Panzergrenadier, Panzerdivision d’Entrainement, France, 1944. -
Fer de lance de l'unité de reconnaissance de la 2ème Panzerdivision, offensive des Ardennes, Belgique, décembre 1944. -
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Sd.Kfz.251/3 I
Radios FuG 8 et 5.
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Sd.Kfz.251/3 II
Idem (apparemment).
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Sd.Kfz.251/3 III
Radios FuG 7 et 1 (pour la coordination sol-air).
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Sd.Kfz.251/3 IV
Radios FuG 11 et 12 (avec mât télescopique de 9 m) ; variante de commandement.
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Sd.Kfz.251/3 V
Radio FuG 11.
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Sd.Kfz.251/4
Tracteur d’artillerie, initialement destiné à être utilisé avec les leichtes Infanteriegeschütz 18 de 7,5 cm. Plus tard utilisé pour remorquer les obusiers de campagne légers de 50mm PaK 38, 75mm PaK 40 et 10,5 cm leFH 18. Poids au combat de 8,75 t. Équipage de 7. Présence d’une MG34.
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Sd.Kfz.251/5
Véhicule du génie d'assaut avec des bateaux pneumatiques rangés dans les casiers de rangement latéraux et des ponts d'assaut démontables légers rangés à l'intérieur grâce à la perte d'un siège pour plus d'espace de rangement. Les premiers véhicules de commandement des pelotons de Pioneer étaient équipés d'un support de canon PaK 36 de 37mm, au sinon il y avait une MG34 (4 800 cartouches). Poids au combat de 8,87 t. Certains étaient équipées de radios FuG 8 et 4. Équipage de 9.
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Unité inconnue, Front de l'Est, été 1942. -
Sd.Kfz.251/6
Version de commandement (division, corps, armée) équipée de tables des cartes, de machines de chiffrement et d'encodage et d'équipements Enigma (FuG 11 & FuG Tr puis plus tard FuG 19 & 12). Probablement fabriqué uniquement dans les versions Ausf. A et Ausf. B. Remplacé par le Sd.Kfz.251/3 IV.
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Véhicule de commandement du lieutenant-général Heinz Guderian, Pologne, septembre 1939. -
Véhicule de commandement du lieutenant-général Heinz Guderian, France, mai-juin 1940. -
Véhicule de commandement du général Heinz Guderian. -
Véhicule équipé d'un châssis-antenne pour émetteur haute puissance et d'un mât d'antenne télescopique (Kurbelmast). -
11ème Panzerdivision. -
10ème Batterie, 2ème Régiment de Flak Hermann Göring, Sicile, août 1943. Véhicule adapté d'un Sd.Kfz.251/17 Ausf. C. -
Commandant d'un Régiment de Panzergrenadier, Gross Deutschland, Russie, 1943. -
Sd.Kfz.251/7
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Sd.Kfz.251/7 I
Un autre véhicule du génie d'assaut ; cela avait des raccords pour porter des rampes de pont d'assaut sur les côtés.
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Unité inconnue, France, 1940. -
Unité inconnue, front de l'Est, 1942. -
11ème Compagnie de Pionnier de Panzer, 902ème Régiment d’Entrainement de Panzergrenadier, 103ème Panzerdivision d’Entrainement, Wehrmacht, Normandie, France, juin 1944. -
Sd.Kfz.251/7 II
Comme ci-dessus mais avec une radio différente.
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Sd.Kfz.251/8
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Sd.Kfz.251/8 I
Ambulance blindée pouvant transporter jusqu'à 8 blessés assis ou 4 blessés assis et 2 sur civière.
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Véhicule fonctionnant au gaz de ville. Probablement un véhicule d'entraînement puisque ce système semble trop exposé pour les zones de combat. -
Compagnie d’État-Major, 16ème Panzerdivision, front de l'Est, été 1942. -
Compagnie d’État-Major, 21ème Panzerdivision, Libye, été 1942. -
12ème Panzerdivision, front de l'Est, été 1942. Modèle à caisse rivetée, équipé d'un tambour faisant office de réserve d'eau potable. -
Unité inconnue, front de l'Est, hiver 1942-1943. -
2ème Division SS de Panzergrenadier Das Reich, front de l'Est, mars 1943. -
Unité inconnue de la Waffen SS, offensive des Ardennes, décembre 1944. -
Sd.Kfz.251/8 II
Comme ci-dessus mais équipé d'une radio FuG 5 et d'une antenne tige de 2 m. Affecté aux unités du QG et de Panzer.
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Sd.Kfz.251/9 (1942)
Équipé d'un canon à basse vitesse K37 Sf L/24 (plus tard K51) de 75mm (52 obus), utilisant le même affut sur socle utilisé que sur le StuG III (Lunette de visée Sfl.ZF. 1). En 1944, un affut modulaire révisé fut introduit pour faciliter la production qui incorporait également une MG42 coaxiale. Cet affut universel fut également utilisé pour créer le Sd.Kfz.250/8 et le Sd.Kfz.234/3. Poids au combat de 8,53 t pour un équipage de 5. 1 293 exemplaires fabriquées.
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Unité inconnue, URSS, hiver 1942-43. -
20ème Panzerdivision, Russie, été 1944. -
902ème Régiment d’Instruction de Panzergrenadier, Panzerdivision d’Entrainement, zone Juaye-Mondaye (au sud de Caen) dans le secteur britannique, Normandie, France, juin 1944. -
5ème Compagnie, 2ème Bataillon de Reconnaissance. -
5ème Bataillon de Panzergrenadier, 2ème Panzerdivision, offensive des Ardennes, Belgique, décembre 1944-janvier 1945. Capturé par les forces américaines. -
Régiment de Fusiliers et de Panzer, Division de Panzergrenadiers Gross Deutschland, Allemagne, mai 1945. -
Sd.Kfz.251/10 (1943)
Équipé d'un support de canon PaK 35/36 de 37mm (168 obus) avec MG34 (1 100 coups) avec son bouclier ou fusil antichar PzB 39 de 7,92mm. Délivré aux chefs de peloton en tant que véhicule d'appui-feu. Les premières versions utilisaient toute la moitié supérieure d'un PaK 36 avec un pare-balles complet, mais plus tard, les Ausf. C & D utilisait un boucliers demi-taille beaucoup plus petit afin que le véhicule n'annonce pas sa puissance de feu, il ressemblait donc plus à un Sd.Kfz.251/1 ordinaire. Poids de 8,02 pour un équipage de 5. 311 exemplaires de construits.
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23ème Panzerdivision, front de l'Est, été 1942. -
Unité inconnue, Nord de la Russie, 1943. -
4ème Panzerdivision de Reconnaissance, 4ème Panzerdivision, Wehrmacht, Koursk, URSS, avril 1943. -
1er Régiment de Panzergrenadier Herman Göring, Panzerdivision Herman Göring, Wehrmacht, Sicile, Italie, juillet 1943. -
Unité inconnue, front de l'Est, 1944. -
Sd.Kfz.251/11
Poseur de ligne téléphonique. L'enrouleur de câble était monté sur l'aile droite du véhicule. Equipage de 5 personnes avec une MG34.
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Front Russe, 1943. -
Sd.Kfz.251/12
Surveillance et porte-instruments pour les unités d'artillerie munit d’une radio FuG 8 (équipage de 6). Jamais construit.
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Sd.Kfz.251/13
Support d'enregistrement sonore pour les unités d'artillerie. Jamais construit.
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Sd.Kfz.251/14
Porteur de télémétrie sonore pour les unités d'artillerie (poids de 8,5 t et équipage de 8). Jamais construit.
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Sd.Kfz.251/15
Véhicule de reconnaissance photométrique pour les unités d'artillerie. Jamais construit.
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Version de base toujours sans micros (76 pièces). -
Sd.Kfz.251/16 (1943)
Équipé de 2 lance-flammes (700 L pour 80 jets de 2 s d’une portée de 35 m) et initialement d'un monté à l'arrière, amovible mais toujours connecté au véhicule, devant être actionné par l'infanterie débarquée + 2 MG34. Six Sd.Kfz.251/16 étaient autorisés à être délivrés à chaque régiment de Panzergrenadier ou au bataillon de Pioneer. Bien que vulnérables, ils furent utilisés avec beaucoup de succès la nuit pour attaquer rapidement l'infanterie ennemie qui venait de capturer les tranchées allemandes, frappant l'ennemi avant qu'il ne puisse se consolider et faire monter les armes lourdes qui les rendraient beaucoup plus coûteux à vaincre plus tard. Les Ausf. D avaient des boucliers plus grands. 347 de construits.
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Régiment de Panzergrenadier Groß Deutschland, Russie, 1944. -
Unité inconnue, front de l'Est, 1944. -
Version de commandement. -
Sd.Kfz.251/17 (1943)
Véhicule AA armé d'un Flak 38 de 2 cm (600 obus) monté sur socle avec une petite tourelle blindée pour protéger le tireur. À la fin de la guerre, il fut utilisé comme véhicule de commandant de peloton pour remplacer le Sd.Kfz.251/10. Poids de 8,8 t pour un équipage de 4 à 6. 215 de fabriquées.
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10ème Compagnie, Régiment de Grenadier Herman Göring, Division Herman Göring, Luftwaffe, France, 1943. -
10ème Batterie, 2ème Régiment de Flak Herman Göring, Division Herman Göring, Luftwaffe, Sicile, juillet 1943. -
Division Herman Göring, Luftwaffe, Sicile, juillet 1943. -
Division Groß Deutschland, hiver 1943-44. -
10ème Panzerdivision SS, 1944. -
Brigade de Grenadiers du Führer, Luxembourg, 1944. -
Cette conversion basée sur le châssis HK19 P.604, était armée d'un canon Flak 38 de 20mm et protégée par une nouvelle superstructure blindée (produite par Auto-Union). 604 véhicules (sur 2 400 commandés) furent achevés à la fin de la guerre. Front occidental, été 1944. -
Division d’Escorte du Führer, Wehrmacht, Stargard, Allemagne, février 1945. -
Sd.Kfz.251/18
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Sd.Kfz.251/18 I
Véhicule d'observation d'artillerie (radio FuG 8) d’un équipage de 6.
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État-major de la 1ère Panzerdivision, front russe, 1942. -
État-major du 1er Bataillon, 113ème Régiment de Panzergrenadier, 1ère Panzerdivision, front de l'Est, Kalinine (aujourd’hui Tver), octobre 1943. -
État-major du Groupe de Combat de la 1ère Panzerdivision, front de l'Est, Hongrie, décembre 1944. -
Première version avec télescope d'observation Beobachtungs-Fernrohr 2. -
Version ultérieure avec bouclier de protection élargi. -
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Sd.Kfz.251/18 Ia
Différences inconnues, ajustement radio probablement différent.
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Sd.Kfz.251/18 II
Véhicule blindé d'observation.
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Sd.Kfz.251/18 IIa
Radio différente.
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Sd.Kfz.251/19
Véhicule de central téléphonique.
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110ème Régiment de Fusiliers, 11ème Panzerdivision, Balkans, 1941. -
Sd.Kfz.251/20 (1944)
Introduit à la fin de 1944, il montait un projecteur IR de 60 cm avec une portée de 1,5 km pour éclairer des cibles la nuit. Ils guidaient des Panther équipés d'un viseur IR (400 m de portée) vers des cibles qui étaient hors de portée de leurs propres projecteurs IR plus petits. Station radio FuG 5 et équipage de 4. 60 de produits.
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1ère Compagnie, 101ème Régiment de Panzer, Division de Grenadier du Führer, Allemagne, mars 1945. -
2ème Compagnie, 25ème Régiment de Panzergrenadier (rattaché à la) 2ème Compagnie, 1ère Division, 29ème Régiment de Panzer, Panzerdivision Müncheberg, région de Berlin, Allemagne, avril 1945. -
Sd.Kfz.251/21 (1944)
Variante AA et d'appui au sol équipée d'une triple monture du canon automatique MG151 ; la première version étant un canon MG151 de 15mm, plus tard un canon Luftwaffe MG151 de 20mm, sur une monture triple Kriegsmarine. Forte puissance de feu, surtout lorsqu'ils sont organisés en pelotons de 6. Cependant, avec une cadence de tir combinée de 2 000 coups/min, il pouvait tirer sa pleine charge de 3 000 coups en seulement 90 s. Aussi équipée du MG42 avec un équipage de 6. 387 de produits.
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Capturé par la 87ème Division d’Infanterie Américaine, début 1945. -
31ème Panzerdivision, début 1945. -
1945. -
Compagnie de Panzer de Reconnaissance Schlesien, Panzerdivision Schlesien, Wehrmacht, Stettin, Allemagne, mars 1945. -
Sd.Kfz.251/22 (1944)
Équipé d'un canon PaK 40/1 de 75mm (débattement gauche/droite : 20/18°) (22 obus). Équipage de 4. Probablement un canon trop gros pour le véhicule, surchargé mais efficace, et l'Armée Yougoslave utilisait encore des exemplaires capturés dans les années 50. 268 de construits.
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11ème Panzerdivision, front Ouest, 1944 ou 45. -
Début 1945. -
Panzerdivision Müncheberg, Wehrmacht, région de Berlin, Allemagne, avril 1945. -
Sd.Kfz.251/23 (1944)
Variante de reconnaissance destinée à remplacer le Sd.Kfz.250/9 et équipé du même support de tourelle que le Sd.Kfz.234/1 (canon automatique de 20mm pour 100 obus + MG42 avec 2 010 cartouches). Équipage de 4. Probablement jamais construit.
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Unité inconnue, front occidental, début 1945. -
Unité inconnue, front de l'Est, 1945. -
7,5 cm PaK 44 L/70 auf 3t Zugkraftwagen (1944)
En septembre 1943, Hitler ordonna l'installation du nouveau canon PaK 44 L/70 de 75mm sur un semi-chenillé. Le 28 janvier 1944, un prototype fut terminé mais ne donna pas entière satisfaction et le projet fut abandonné.
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Centre de test de Kummersdorf, Allemagne, 1944.
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Américaines
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Sd.Kfz.251 Calliope (1944)
En décembre 1944, le 7ème Groupe Blindé assigné à la 30ème Division d’Infanterie eut la tâche de tester une nouvelle arme, le T34 4,5 Rocket Launcher, pour appuyer l'assaut de l'infanterie qui allait débuter. Les plans prévoyaient que la 29ème Division d’Infanterie établirait une tête de pont de l'autre côté de la rivière Rour, dans les environs de Jülich en Allemagne. Le T34 surnommé Calliope était un lance-roquette composé de 60 tubes pour tirer des roquettes (HE) de 17,5 kg à 2 km et était conçu pour être fixé sur une tourelle de M4. 22 lanceurs devaient équiper les chars du 743ème Bataillon de Chars et pour ce faire, le 3508ème Compagnie de Matériel Moyen et de Maintenance Automobile fut désigné pour construire et fixer ce T34 sur 5 Sd.Kfz.251 capturés pour tester l'arme. Les travaux débutèrent le 4 décembre et furent complétés le 9. Ces 251 étaient équipés de PaK de 75mm monté transversalement pour servir de levier au système de lancement. Le canon fut amputé de son extrémité et le plancher enlevé en partie sur le véhicule laissant le réservoir d'essence à découvert. La caisse dut être coupé au chalumeau pour permettre l'élévation du système. C'est le 15 décembre 1944 que l'on procéda au premier tir avec cet arme dans la région de Norweiden. Lors des tirs, ces véhicules tanguaient excessivement mais la cible fut atteinte. Certains de ces véhicules durent être remorqués n'étant pas tous en état de marche, ils furent réparés plus tard pour être en mesure de se déplacer.
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En Action
Au début de l'invasion de la Pologne, 3 des 400 compagnies motorisées de la Wehrmacht étaient équipées d’APC blindés moyens. Au départ, on supposait que les fantassins ne seraient transportés que sur le champ de bataille, puis combattraient à pied. Par conséquent, la première désignation de ce véhicule étaient véhicule blindé de transport de troupes. Ce n'est que plus tard, alors que les combats étaient de plus en plus menés à partir de véhicules stationnaires ou en mouvement, que l'appellation véhicule blindé d'infanterie s'imposa. La structure prévoyait 2 véhicules blindés légers et 17 véhicules blindés moyens par compagnie.
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Le général Heinz Guderian dans un Sd.Kfz.251/3, devant un opérateur radio au dispositif de cryptage Enigma, France, mai 1940. -
Cependant, en raison des chiffres de production qui n'augmentent que lentement, il ne fut pas possible d'affecter une compagnie d’APC moyens à chaque division blindée de la Campagne de l'Ouest ou de l'attaque contre l'URSS. À présent, l'importance de ce véhicule pour la guerre mobile était reconnue permettant aux artilleurs de suivre et de soutenir les chars. Pour cette raison, chaque division blindée devrait avoir au moins un bataillon de 3 compagnies de fusiliers et une compagnie lourde avec des APC blindés moyens. Cet objectif ne fut atteint qu'à peu près à l'automne 1943, lorsque 21 des 92 bataillons motorisés en furent équipés. Entre-temps, les régiments de fusiliers avaient été renommés régiments de Panzergrenadier le 5 juillet 1942. Fin 1943, un bataillon d'infanterie blindée compte 91 véhicules de combat d'infanterie moyens dans son effectif, les trois compagnies d'infanterie blindée, la compagnie lourde et la compagnie de ravitaillement. La compagnie de Panzergrenadier avec ses 3 pelotons et le peloton lourd comptait 23 APC moyens dans ses rangs. Dans les bataillons blindés du génie des divisions blindées, une compagnie était équipée d’APC blindés moyens.
Sonderkraftfahrzeug 251